PROXÉMIE
Joséphine Bacon
Saisie par la force tranquille des mots de Joséphine Bacon, Sophie Cadieux va à la rencontre de cette poète au rire contagieux. De son enfance à Pessamit jusqu’à sa vie adulte à Montréal, Joséphine Bacon raconte l’impact des mots des «vieux», comme elle les appelle chaleureusement, sur son parcours et son identité. Elle y trouve la source de sa poésie, une poésie du territoire et de la mémoire.
Crédits:
Musique originale - Rosie Valland
Recherchiste - Charlotte Nadeau
Prise de son studio - Mathieu Bourque et Jonathan Denis
Technicienne de production - Nadine Deschamps
Réalisateur - Julien Morissette
Anaïs Barbeau-Lavalette
Tant par son implication citoyenne et politique que par sa démarche sensible, Anaïs Barbeau-Lavalette fascine. Son impulsion créative se manifeste d’abord par l’écriture, pour se transformer tantôt en livre, tantôt en documentaire, ou en film de fiction. Parmi ses œuvres les plus marquantes, on compte son livre La femme qui fuit, paru en 2015, qui raconte l’histoire bouleversante de sa grand-mère qui a abandonné ses enfants. Anaïs Barbeau-Lavalette révèle à Sophie Cadieux comment ce livre a vu le jour, en même temps que sa fille, et comment cet abandon auquel sa mère a survécu se manifeste aujourd’hui dans sa propre vie.
Crédits
Animation : Sophie Cadieux
Recherchiste : Charlotte Nadeau
Musique originale : Rosie Valland
Coordonnatrice et technicienne de production : Nadine Deschamps
Réalisation : Julien Morissette
Montage et mixage : François Larivière
Designer graphique: Étienne Dicaire
Édimestre: Sophie Richard
Crédit photo: Eva-Maud TC
Crédits œuvres:
Extrait de La déesse des mouches à feu (COOP Vidéo Montréal)
Extraits de La femme qui fuit (Marchand de feuilles), lus par Anaïs Barbeau-Lavalette au Théâtre du Bic, en 2018.
Marjolaine Beauchamp
Marjolaine Beauchamp avait l'habitude de travailler en arrière-scène, jusqu'au jour où elle s'est retrouvée sous les projecteurs pour réciter son texte «Liberté». Ses mots, à la fois provocateurs et émouvants, reflètent le milieu d'où elle vient, un milieu souvent dur, mais rempli d’amour. Tout en admettant que la colère ne la quittera jamais tout à fait, Marjolaine Beauchamp confie à Sophie Cadieux qu'elle laisse aujourd’hui beaucoup plus de place à la bienveillance. Cette bienveillance transparaît dans chacun de ses textes, nous permettant de déceler la beauté qui jaillit parfois du «tout croche».
Crédits:
Musique originale - Rosie Valland
Recherchiste - Charlotte Nadeau
Prise de son studio - Mathieu Bourque et Jonathan Denis
Technicienne de production - Nadine Deschamps
Réalisateur - Julien Morissette
Photo - Lévis L Marquis
STÉPHANE PSENAK, LE RETOUR DE L’ENDEUILLÉ
1 épisode
Le balado que vous pouvez entendre ici nous fait entrer dans l’univers intime de Stefan Psenak. L’équipe de La Fabrique culturelle l’a rencontré peu avant le lancement de son nouveau recueil de poésie et premier livre en 16 ans: Longtemps j’ai porté mes deuils comme des habits trop grands. Il s’agit d’une rencontre chargée de confidences sur ce qui l’a amené à arrêter d’écrire et de publier, en 2002, une discussion passionnante sur les années fastes, l’arrogance, l’effondrement, l’anxiété, l’alcool, l’empathie et la sérénité.
SIGNAL NOCTURNE
1 épisode
Version audio de la vidéo MICHELLE LAPIERRE-DALLAIRE, L’ÉCRIVAINE QUI AIME LES LONGS TITRES
1 épisode
Michelle Lapierre-Dallaire a vécu une enfance et des expériences horriblement inimaginables, qu’elle a racontées dans un premier roman d’autofiction, Y avait-il des limites si oui je les ai franchies mais c’était par amour ok, un livre magistralement bien écrit, percutant et dur et qui, pourtant, se conclut dans la douceur et la lumière.
Dans son récit paru en 2021, l’autrice livre un témoignage authentique et lucide sur la psyché du trouble de personnalité limite, les violences sexuelles et familiales, les relations amoureuses et la misogynie.
Cette première œuvre a été saluée par la critique, en plus d’être publiée en France. Elle a remporté notamment le prix littéraire Jacques-Poirier-Outaouais 2022 et celui du Coup de cœur du jury de Culture Outaouais la même année.
Michelle Lapierre-Dallaire a grandi «dans le fond des bois», dans un coin reculé du Lac-Saint-Jean où les femmes et les hommes savent se débrouiller. D’ailleurs, elle a fait elle-même ses rénovations et sa plomberie. C'est aussi elle qui change son radiateur et ses disques de freins de voiture, et elle se dit ravie de vivre loin du monde, sans réseau ni Wi-Fi.
C’est dans sa première maison, à Lac-des-Loups, près de Sainte-Cécile-de-Masham, en Outaouais, que nous l’avons rencontrée.
Son deuxième roman paraîtra également aux éditions La Mèche au printemps prochain; il s’intitulera Je vous demande de fermer les yeux et d’imaginer un endroit calme.
CRÉDITS
Télé-Québec Outaouais-Laurentides
Réalisateur, caméraman et monteur: François DesRochers
Caméraman (drone): Jean-Luc Daigle
Monteur: Yves Whissell
Technicienne en production: Erica Coutu-Lamarche
Coordonnatrice régionale: Nadine Deschamps
Œuvre
Y avait-il des limites si oui je les ai franchies mais c’était par amour ok, de Michelle Lapierre Dallaire, éditions La Mèche (une division du Groupe d’édition la courte échelle)
Illustration de la page couverture par Pierre-Nicolas Riou
Komentarze